samedi 8 septembre 2012

Métaphysique de l'amour, Métaphysique de la mort - Arthur Schopenhauer (Partie 2)


Me revoici donc pour la chronique sur la seconde partie de ce livre, oh combien intéressant ! Enfin, je partagerai surtout mon avis avec vous, comme à chaque fois.

La métaphysique de la mort :

Schopenhauer trouve absurde de croire que nous avons été créés du néant et que nous y retournons. Ou même que nous seront éternels. L'idée du néant au départ lui paraît totalement stupide. Sa philosophie est très proche de celle des bouddhistes. Nous existions bien avant cette vie et continuerons d'exister même après, sauf si nous réussissons à lutter contre le vouloir-vivre et nous éteindre. Un peu comme les bouddhistes donc qui essaient d'échapper au cycle des réincarnations.

Toute la philosophie de Schopenhauer repose sur la distinction entre notre côté instinctif et naturel qu'il appelle La Volonté, qui n'est autre que la volonté de la nature et de l'espèce et qui existe à travers nous. Comme nos besoins sexuels, le besoin de survie... etc. Et la seconde part de nous-mêmes qui nous constitue est la partie intellectuelle, liée à nous-mêmes en tant qu'individus, qui est directement liée à notre cerveau et qu'il appelle La Représentation, qui n'est que la représentation que nous nous faisons du monde et qui nous empêche de voir le monde tel qu'il est. Elle regroupe donc toutes nos interprétations, nos analyses et nos méditations.

Selon Schopenhauer, notre peur de mourir est intellectuelle, même si le besoin de survie est instinctif, et que cela peut donc sembler contradictoire. Pour lui il est évident que la mort est naturelle, que nous ne mourrons que pour renaître et il est même allé un peu loin dans cette théorie en essayant de faire référence à quelques données statistiques (oui carrément) mais moi j'ai trouvé ça un peu puéril. 

Selon lui donc, la vie est éternelle, notre corps mourra et périra mais nous reviendrons, pas avec notre conscience d'aujourd'hui, nous ne serons plus en tant qu'individus mais la vie sera toujours. Et même ça, je l'ai trouvé un peu puéril. 

Il parle avec la certitude qu'aucune espèce ne disparaîtra et qu'elles existeront toutes pour toujours, ce qui est totalement absurde. 

Ce livre est une introduction à ses deux gros volumes "Le monde comme volonté et comme représentation", je les ai déjà dans ma PAL mais ils m'impressionnent encore, ils font 3000 pages dans l'ensemble, ça risque de me prendre des années. 

Dans ce livre en tout cas, il se contente trop de nous voir uniquement comme des mammifères qui existent uniquement pour procréer et toutes ses pensées tournent autour de ça. Il tire toutes ses conclusions en se basant sur ça. C'est trop réducteur.

Ses livres méritent évidemment d'être lus, il reste quand même un esprit brillant qui a dédié sa vie à la compréhension de ce monde, et rien que pour ça il mérite tout le respect.

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